[FRENCH] Doc Savage, le Shadow et l’Avenger (le héros des pulps, sans aucun lien avec Marvel) sont désormais réunis sous la houlette de Dynamite. L’éditeur en profite pour faire un projet qui tient de First Wave, de Masks et (un peu) de Planetary. Piégé dans l’espace-temps, le Doc Savage moderne remonte le temps jusqu’aux années trente. Et son arrivée n’est pas sans semer un certain chaos. 595z1h
Dessin de Giovanni Timpano
Parution aux USA le mercredi 20 août 2014
Il a des échos de Planetary, le début de ce comic-book, alors que Doc Savage, de nos jours, ouvre une faille temporelle qu’en d’autres temps Warren Ellis aurait qualifié de « snowflake ». Et voici le héros vieillissant qui tombe dedans en voulant sauver un avion, rentrant d’une certaine manière au bercail. Savage se retrouve en 1939, obligé de choisir avec soin les personnes à qui il peut faire confiance. Et, non, ce n’est pas là que The Shadow ou The Avenger interviennent. En tout cas pas directement. Michael Uslan, universitaire depuis longtemps associé à Batman ou au Shadow, prend un angle intéressant, d’autant plus que c’est la synthèse de diverses choses essayées ces derniers temps chez Dynamite. Plutôt que de se contenter de réunir Savage, Shadow et Avenger comme trois contemporains, Uslan utilise donc le décalage temporel, technique qui n’avait vraiment pas fonctionné sur la série Miss Fury. Sauf que là, en tout cas pour ce premier épisode, c’est autrement mieux géré. D’autant que c’est assez compatible, dans la tonalité, avec la récente mini Doc Savage.
Uslan est un vrai connaisseur de Doc Savage. Cela se sent à la lecture. Et ses emprunts à la réalité historique (l’utilisation, par exemple, d’Howard Hughes) donnent de la texture à tout cela. On le sait, Dynamite préfère mettre de l’argent dans les variant covers que pour recruter les dessinateurs des pages intérieures. Ce qui fait que l’on voit souvent er, chez cet éditeur, des artistes débutants ou capables de bosser vite pour un budget pas très élevé. Giovanni Timpano s’en tire cependant plutôt bien. La seule chose qui m’a laissé perplexe, ce sont les pages de « making-of » en bonus à la fin, initiative intéressante au demeurant mais où le scénariste se borne à répéter trois ou quatre fois « si tel point historique vous intéresse, cherchez ce nom sur Google ». C’est un peu dommage, car les lignes auraient sans doute été mieux utilisées si l’auteur nous avait mieux expliqué les raisons de ses choix… Mais ça n’enlève rien à l’histoire principale.
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